Où voir les oiseaux sur l’île d’Oléron ?
L’île d’Oléron, avec ses marais et son littoral préservé, est un véritable sanctuaire pour l’avifaune. Pour les passionnés d’ornithologie séjournant dans notre camping 3 étoiles de l’île d’Oléron, l’île lumineuse se révèle être un poste d’observation exceptionnel.
Les 3 meilleurs sites d’observation en résumé
Pour planifier vos sorties, voici un résumé des meilleurs sites :
| Site d’observation | Période idéale | Espèces phares | Conseil d’expert |
|---|---|---|---|
| Réserve Moëze-Oléron (côté Oléron) | Hiver, migrations | Bernache cravant, limicoles (Bécasseau, Courlis), Tadorne de Belon | Observez les reposoirs à marée haute et les zones d’alimentation à marée basse. |
| Marais aux Oiseaux (Dolus) | Printemps, été | Hérons, Aigrettes, espèces locales | Idéal pour une initiation en famille. La tour d’observation permet une vue dégagée. |
| Pointe de Chassiron | Automne, hiver | Oiseaux marins (Fou de Bassan, puffins, labbes), passereaux migrateurs | Préférez les jours de vent d’ouest. Jumelles et longue-vue recommandées. |
Les sites en détail
Chaque site propose une approche différente de la nature oléronaise.
La Réserve Naturelle Nationale de Moëze-Oléron
Gérée par la LPO depuis 1986, cette réserve de plus de 6700 hectares est l’un des cinq plus importants sites d’hivernage français pour les oiseaux d’eau. Chaque hiver, entre 80 000 et 150 000 individus y trouvent refuge. Côté Oléron, les points d’accès comme la digue de la Perrotine ou la pointe des Doux au Château-d’Oléron sont des postes d’observation privilégiés pour admirer les oiseaux dans leur milieu naturel.
Le Marais aux Oiseaux à Dolus-d’Oléron
Labellisé « Échappées Nature« , ce parc de découverte de 10 hectares propose un parcours de 1,5 km et une tour d’observation. Il est également un centre de sauvegarde pour la faune sauvage : en 2023, plus de 2294 animaux y ont été soignés avant d’être relâchés. Une visite instructive pour toute la famille.
La Pointe de Chassiron
À l’extrémité nord de l’île, la Pointe de Chassiron est un poste d’observation réputé pour les oiseaux marins, surtout durant la migration post-nuptiale. Ce promontoire rocheux est un point de passage stratégique. Les vents d’ouest ou de nord permettent d’observer des espèces pélagiques comme le Fou de Bassan, les puffins et les labbes. Une longue-vue est recommandée pour profiter du spectacle.
Le peuple ailé d’Oléron : quelles espèces rencontrer ?
Selon la saison, le spectacle change. L’île accueille des résidents permanents, des estivants pour la reproduction et des hivernants en grand nombre.
- Bernache cravant (Branta bernicla) : vedette de l’hiver, elle arrive de Sibérie et se nourrit dans les vastes herbiers de zostère des vasières. Le comptage Wetlands International de janvier 2024 a dénombré 8843 individus sur le site de Moëze-Oléron.
- Ballet des limicoles : à marée basse, les vasières s’animent avec des milliers de limicoles comme l’Avocette élégante, le Bécasseau variable ou le Courlis cendré sondant la vase à la recherche de nourriture.
- Rapaces diurnes et nocturnes : l’île abrite aussi des prédateurs. Le Petit-duc scops, petit hibou migrateur, y trouve l’une des plus fortes densités de population en France, donnant l’occasion unique d’entendre son chant flûté au printemps.
Un territoire engagé pour la sauvegarde de la faune
L’engagement d’Oléron pour la biodiversité est concret. La station de baguage de la Réserve de Moëze-Oléron est l’une des plus actives de France. Sous l’égide du Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN), plus de 200 000 passereaux et 30000 limicoles y ont été bagués depuis 2001. Ces données scientifiques sont fondamentales pour comprendre les migrations et protéger les oiseaux de l’île d’Oléron.
L’île d’Oléron est idéale pour les amoureux de la nature et de l’ornithologie. Depuis notre camping Sables Vignier Plage, vous êtes au cœur de ces espaces préservés. Préparez vos jumelles, repérez un spot de pique-nique : les trésors ailés de l’île vous attendent pour des découvertes inoubliables.
